"Cas de pendaison incomplète : possibilité, se faire une idée exacte de la facilité avec laquelle on peut mourir pendu, sans être le moins suspendu." Comprendre comment la mort peut survenir chez ceux qui s'attachent par le cou à une hauteur moindre que la longueur de leur corps. Il faut avant tout, cela est certain, un effort volontaire, un dessein suicide bien arrêté, pour s'abandonner à son propre poids, le cou pris dans un lien. Mais cet effort, cette interventionactive de la volonté sont de courte durée et beaucoup moins nécessaires qu'on ne serait disposé à la croire. Par le simple serrement de cou, une certaine agitation se produit, qui augmente la constriction du lien suspenseur. Il est résulte très rapidemment la perte du sentiment, et le corps devenu inerte, pèse de tout son poids sur le seul point d'appui qui lui reste, c'est à dire que la partie du cou prise dans le lien. Il n'est pas très rare de retrouver les mains liées, soit en avant, soit en arrière (..) mouvement instactif et suprême. (...) la main accrochée à quelque objet rapproché du corps." TARDIEU Ambroise (1818-1879), Étude médico-légale sur la pendaison, la strangulation et la suffocation.
En outre les cordes (...) on a vu employer écharpe, ceintures, rideaux, chaines, sangles, jambes de pantalon, rubans, manches de chemise, câbles,... de même que pour point 'attache du lien suspenseur, la moindre saillie peut suffire : poignée de porte, barreau, fenêtre, rampe d'un escalier, un clou, une poutre, une traverse de bois, un arbre, échafaudage, même le pied d'un lit,...
- Armes à feu
- Précipitation
défenestration, saut du 5ème étage d'un bâtiment, chute d'une hauteur élevée
- Impact véhiculaire
Collision avec un véhicule roulant à grande vitesse (camion, train, voiture)
Percuté dans un véhicule ou part un véhicule
- Hémorragie, auto-mutilation ou sectionnement, perte importante de sang (Hypovolémie)
Le suicide par exsanguination inclut le fait de réduire et de diminuer la pression du sang jusqu'à un niveau critique de perte de sang au moyen de dommages infligés aux artères. La mort peut directement survenir par une très importante perte de sang ou par hypovolémie, lorsque le volume du sang diminue dans la circulation, donnant lieu à une inactivité du corps. La section de la veine jugulaire ou l'artère carotide
- Immolation
- Attentat-suicide (objectif terroriste / kamikaze)
- Noyade
- Suicide par police interposée (en anglais suicide by cop) est une méthode de suicide dans laquelle une personne agit délibérément d'une manière menaçante vis-à-vis d'un représentant des forces de l'ordre en vue de provoquer chez celui-ci une réponse armée, typiquement en se faisant tirer dessus, dans le but de mourir.
- Privation d'apport fonctionnels au besoins du corps (anorexie suicidaire) ils « se laissent mourir de tristesse ».
- Suicide mental (état, dysfonctionnement psychique, conscience), autodestruction
Idéation suicidaire :
Le parasuicide est un terme utilisé en 1977 et repris par Shneidman pour désigner les comportements autodestructeurs qui pourraient être mortels mais ne sont pas clairement suicidaires ; le parasuicide est également un terme employé par l'Organisation mondiale de la santé et en épidémiologie, pour désigner tout comportement de tentative de suicide n'ayant pas abouti au décès. Autodestruction partielle (alcoolisme, de la pratique de sports risqués, de certains troubles sexuels ou troubles de l'alimentation)
détresse psychologique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Id%C3%A9e_suicidaire
effort de planification et anticipation de l'acte lui-même
diversité de scénarios entre le tout premier germe de représentation suicidaire et l'exécution du geste fatal.
Méthode :
Suicide violent, suicide lent
Suicide groupé (suicide club)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_suicidaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide_par_pendaison
Classification internationale des maladies (CIM 9)
https://www.cepidc.inserm.fr/causes-medicales-de-deces/cim-9/morbidite
X70 : « External causes of morbidity and mortality », et est identifié par le code X70, avec pour intitulé « Intentional self-harm by hanging, strangulation and suffocation"[
Aokigahara, la forêt où les Japonais se cachent pour mourir
Suicidologie ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Suicidologie
https://www.slate.fr/story/156083/asie-epidemie-suicide-charbon-de-bois-hong-kong-taiwan-coree
Socrate meurt d'une intoxication à la ciguë
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.hemes.be%2Fesas%2Fmapage%2Feuxaussi%2Fvieetmort%2Fevolsuic.html#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
"moyens plus violents comme la pendaison, la noyade, la précipitation."
La précipitation, un des moyens assez utilisés, consiste à se jeter du haut d'un pont, d'une falaise, d'une fenêtre, et cela malgré la peur du vide. C'est en effet, une méthode pour laquelle on ne doit pas porter la main sur soi.
Pour l'homme c'est différent car il va utiliser des moyens plus violents comme la pendaison, qui fut et reste la méthode la plus connue. Toutes les campagnes ont connu ces pendus à la poutre de la grange ou à la fourche d'une charrette. Elle représente aujourd'hui encore la moitié des moyens employés. Il faut dire que la pendaison peut se faire avec de multiples moyens comme les cravates, les cordes de toutes sortes, des fils électriques
Une autre propriété spécifique de la pendaison est le grand nombre de positions. Le professeur Tardieu, au XIXe siècle, en avait recensé 261 différentes pour se pendre.
Les sectionnements, avec des instruments tranchants, surtout pour se couper les veines
Les empoisonnements, pratiqués surtout par les femmes
Les asphyxies
Les armes à feu, le moyens le plus utilisé aux U.S.A.
Les crémations : avant elle était presque inexistante mais on l'utilise pour des suicides religieux. Ce moyen rencontre alors des motifs philosophiques. Que l'on se rappelle les bonzes au Viet Nam ou Jan Palach à Prague en 1968.
Les écrasements, en général en se jetant sous le train ou en se couchant sur une voie ferrée.
Étude médico-légale sur la pendaison, la strangulation et la suffocation / par Ambroise Tardieu (1818-1879).
https://books.google.be/books?id=NuaLnOXvRP8C&pg=PA56&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=2#v=onepage&q&f=false
"La lettre d'adieu est un moyen d'avoir le dernier mot et de s'affirmer ; c'est aussi un moyen d'expliquer le geste suicidaire, de mettre un terme (ou pas), de culpabiliser ou d'exprimer sa culpabilité, de dicter un souhait, de contrôler, de pardonner ou de blâmer. La lettre d'adieu peut contenir aussi un plaidoyer pour le pardon, une absolution, de l'ambivalence et de l'incertitude, un désespoir, des remords et regrets, le désir de sauver ou d'être sauvé, de l'altruisme, de l'auto-critique" Edwin Shneidman, Autopsy of a Suicidal Mind, New York, Oxford University Press, 2004, 3–21 p..
Etude sociologique de Emile Durkheim et Maurice Halbwachs
" désintégration du groupe social (suicide égoïste) ; surintégration sociale (suicide altruiste), insuffisance de cohésion sociale (suicide anomique) ; excès de réglementation sociale (suicide fataliste)"
Etude de Sigumund Freud
meurtre du soi implique souvent la culpabilité ou la volonté d'être tué. Le troisième point est le désir de mourir. Sigmund Freud décrit deux instincts de base opposés, l'instinct de vie (Eros) et celui de mort (Thanatos). Tous les instincts cherchent à réduire une tension. Sa théorie prédit que le suicide est plus probable dans les sociétés avancées qui imposent de plus fortes répressions de la sexualité et de l'agressivité