Bruh i have to study :

Actualité critique des médias : 
Lecture 4 : "Entre conflit et coopération. Les journalistes et les communicants comme « associés-rivaux » "
Par Jean-Baptiste Legavre
https://shs.cairn.info/revue-communication-et-langages1-2011-3-page-105?lang=fr



Sociology : La réalité sociale : la sociologie est pleinement intégrée à la réalité sociale. La diffusion du savoir sociologique dans l’univers social ne concerne pas seulement le langage ; il peut plus profondément encore modifier les pratiques sociales et les réalités qu’il étudie. La réflexivité constitue donc un outil méthodologique à part entière. il convient de se passer soi-même à l’analyse et d’être attentif à sa propre implication dans l’objet que l’on étudie. Il faut considérer ceci comme un phénomène social au même titre que les autres et appliquer à soi-même le point de vue et les méthodes de la sociologie pour élucider cette question.
Emile Durkheim : faits sociaux : « un fait social est normal pour un type social déterminé, considéré à une phase déterminée de son développement, quand il se produit dans la moyenne des sociétés de cette espèce considérées à la phase correspondante de leur évolution ». « toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure ou bien encore qui est générale dans l’étendue d’une société donnée, tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles ». « toutes les manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’impose à lui ». « toute manière d’agir, de penser et de sentir qui est générale dans l’étendue d’une société donnée, tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles »
En effet, pour ce dernier, « la société est plus que la somme des individus qui la composent ». Elle prend une forme d’existence propre, qui s’impose de l’extérieur aux individus, à travers les faits sociaux.
Norbert Elias : propose la notion de configuration pour expliquer cette articulation entre action sociale et fait social. La configuration est une « situation spatio-temporelle concrète d’interdépendance associant des structures sociales et psychiques (individuelles) » exemple du jeu d'échec : « De l’interpénétration des coups joués par deux individus résulte un processus de jeu qu’aucun des deux joueurs n’avait prévu. Le processus de jeu déclenché et perpétué par les actes de chacun des joueurs devient relativement autonome par rapport à leurs actes et à leurs intentions. L’on peut exprimer ceci de manière négative en disant : aucun des joueurs n’a de pouvoir sur le déroulement du jeu. Mais l’on exprimera la même idée positivement en disant : le déroulement du jeu exerce un pouvoir sur le comportement et la pensée de chaque joueur »
RAYMOND BOUDON : Politesse et formules Réduction de la valeur des diplômes avec l'augmentation de présence de diplomés sur le marché du travail
Auguste Comte : (1798-1857 : 1ère moitié 19è siècle) 1) Lois des trois états 2) Classification des sciences 3) Démarche synthétique de la biologie 4) Dimension politique : Il y a une dimension politique importante dans l’œuvre de COMTE. La sociologie doit permettre de réformer et de conduire la société de façon scientifique et positiviste. Savoir permet de prévoir et prévoir permet à la société de mieux maîtriser le cours de sa propre histoire. "Ainsi, le véritable esprit positif consiste surtout à voir pour prévoir, à étudier ce qui est, afin d’en conclure ce qui sera, d’après le dogme général de l’invariabilité des lois naturelles" (COMTE, Discours sur l’esprit positif, 1844).
Herbert Spencer (1820-1903 : 2è moitié du 19è siècle) 1) Analogie entre organisme social et organisme vivant 2) Évolution par la complexification 3) La dimension politique : contre l’intervention de l’Etat
Emile Durkheim (1858-1917 : 2ème moitié du 19è siècle) 1) Conscience collective 2) Les formes de solidarité : mécanique et organique processus de différenciation sociale - solidarité organique Il y a dans chacune de nos consciences, avons-nous dit, deux consciences : l’une, qui nous est commune avec notre groupe entier, qui, par conséquent, n’est pas nous-mêmes, mais la société vivant et agissant en nous ; l’autre qui ne représente au contraire que nous dans ce que nous avons de personnel et de distinct, dans ce qui fait de nous un individu. La solidarité qui dérive des ressemblances est à son maximum quand la conscience collective recouvre exactement notre conscience totale et coïncide de tous points avec elle : mais, à ce moment, notre individualité est nulle […]. Les molécules sociales qui ne seraient cohérentes que de cette seule manière ne pourraient donc se mouvoir avec ensemble que dans la mesure où elles n’ont pas de mouvements propres, comme font les molécules des corps inorganiques. C’est pourquoi nous proposons d’appeler mécanique cette espèce de solidarité. Ce mot ne signifie pas qu’elle soit produite par des moyens mécaniques et artificiellement. Nous ne la nommons ainsi que par analogie avec la cohésion qui unit entre eux les éléments des corps bruts, par opposition à celle qui fait l’unité des corps vivants […]. Il en est tout autrement de la solidarité que produit la division du travail. Tandis que la précédente implique que les individus se ressemblent, celle-ci suppose qu’ils diffèrent les uns des autres. [… Elle] n’est possible que si chacun a une sphère d’action qui lui est propre, par conséquent, une personnalité. Il faut donc que la conscience collective laisse découverte une partie de la conscience individuelle […] et plus cette région est étendue, plus est forte la cohésion qui résulte de cette solidarité. En effet, d’une part, chacun dépend d’autant plus étroitement de la société que le travail est plus divisé, et, d’autre part, l’activité de chacun est d’autant plus personnelle qu’elle est plus spécialisée. Ici donc, l’individualité du tout s’accroît en même temps que celle des parties ; la société devient plus capable de se mouvoir avec ensemble, en même temps que chacun de ses éléments à plus de mouvements propres. Cette solidarité ressemble à celle que l’on observe chez les animaux supérieurs. Chaque organe, en effet, y a sa physionomie spéciale, son autonomie, et pourtant, l’unité de l’organisme est d’autant plus grande que cette individuation des parties est plus marquée. En raison de cette analogie, nous proposons d’appeler organique la solidarité qui est due à la division du travail (DURKHEIM, De la division du travail social (1893), Paris, PUF, 1973, pp. 98-101). 3) Les types de suicides intégration - régulation 4) Le normal et le pathologique 5) Le crime et le droit 6) Le socialisme comme réforme proposée
Karl Marx (1818-1883 : 19è siècle) 1) Matérialisme 2) "Le matériel est en mouvement" 3) Matérialisme dialectique : le mouvement découle de la contradiction 4) Les contradictions du capitalisme La théorie de la plus-value Baisse tendencielle du taux de profit Décalage entre production et consommation Conflits de classes : bourgeois et prolétariat = conscience des classes, et de soi 5) Praxis (+grec praxis, « action », lui-même dérivé de prassein, « aller jusqu'au bout », puis « exécuter, agir, travailler ».): lien entre théorie et pratique Idéologie : Abolition du des conditions sociales du malheur généralisé comme aspect pratique - Erich Fromm, De la Désobéissance, 1981. "Ce qui importe, c'est que l'homme soit beaucoup et non qu'il possède et utilise beaucoup."
Max Weber (1864-1920 : 2è moitié du 19è siècle et début 20ème) professeur d'économie politique, 1) Sociologie compréhensive 2) Sciences de la culture 3) Sciences et subjectivité 4) Sens visé subjectivement, significations culturelles et sens fonctionnel 5) Neutralité axiologique 6) L'idéal-type 7) L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme Rationalisation et Désenchantement - rationnalité, rationalisation Dogme de la prédestination et promotion d’un esprit de travail ascétique Révolution protestante contre l'injustice du profit de l'état clérical du commerce des infulgences : "Les bonnes oeuvres ne rendent pas un homme pieux, mais l'homme pieux accomplit des bonnes oeuvres !" - Martin Luther, 1520. ; c'est en regardant les oeuvres a qu'il accomplit sur terre qu'il peut s'assurer qu'il figure bien parmis les élus. "Afin d'arriver à cette confiance en soi, le travail sans relâche dans un metier est expressément recommandé comme le moyen le meilleur. Cela et cela seul dissipe le doute religieux, et donne la certitude de la grâce. (...) moyen approprié pour réagir contre les sentiments d'angoisse rellgieuse, on en trouve ma raison dans les particularités (...) dans l'Eglise réformée." Max Weber, 1964. Ascétisme : investissement stricte et austère à une discipline. Idéal-type de l'esprit du capitalisme : " le capitalisme classique " : réflexion sur les règles rationnelles pour accroître davantage les profits de son capital Comparaison des idéaux-types du profil capitaliste classique et croyant protestant / calviniste : affinités électives et liens entre ces deux types : méfiance envers le monde, comportement ascétique, rationnel, studieux sur la situation. Le capitalisme n'est pas forcément une conséquence du protestantisme, car il se serait développé sans doute par l'industrialisation sans croyances religieuses nécessaire. 8) Les formes de domination et la rationalisation Pouvoir (imposition d'une volonté malgré labresistance d'individu); et Autorité (probabilité qu'un ordre donné soit accompli) Typologie des formes de domination : traditionnelle - charismatique - légale ou statutaire Bureaucratie : légitimité légale ou statutaire. Individus attachés aux fonctions (fonctionnaires), basés sur ses compétences et non sur sa descendance. 9) La cage d'acier exprime à la fois : - les craintes d’une rationalisation qui se déconnecterait de ses valeurs, l’action rationnelle en finalité en viendrait purement et simplement à supplanter les actions rationnelles en valeur. - les craintes sur les conséquences pratiques d’une rationalité en perte de sens sur la liberté même des individus. Une rationalisation poussée à l'extrême qui se déconnecte des valeurs éthiques et morales de l'être humain. -> rationalité instrumentale mots-clés : rationalité, protestants et capitalisme, typologie des formes de domination, modernité, bureaucratie en rapport à l'analyse du capitalisme de Karl Marx : propriétés des moyens de productions (K. Marx) vs organisation et rationalisation (M. Weber)
Eugène Dupréel La structure en quadrillé "La vie au sein d’un même groupe social tend à rendre des membres plus semblables et, par suite plus égaux en force sociale (capacité d’agir les uns sur les autres) » (DUPRÉEL, 1968, p. 67). Normalité : valeurs aux normes ; justice communitative ou distributive : conflit d'équité relativité "à chacun selon ses besoins", injustice. Services proportionnels, critère de répartition = "à chacun selon ses mérites" ! À la justice commutative ou égalitaire peut s’opposer ce que l’enseignement traditionnel appelle la justice distributive. Il n’est pas déraisonnable de chercher la justice idéale ailleurs que dans l’égalité brute des individus. À la formule « à chacun la même part », on substituera « à chacun la part qui convient ». Il s’avère en effet que traiter également, sans aucun discernement, des individus toujours différents les uns des autres, peut conduire à de flagrantes injustices. […] Il sera donc plus juste de préconiser une formule telle que : « à chacun selon ses besoins ». [Mais d’aucuns rétorqueront] que donner une plus grosse part à un individu pour cette seule raison qu’il a de plus grands besoins, est injuste, car, en même temps qu’il coûtera plus cher à la collectivité, il aura plus de jouissance que celui dont les besoins sont plus modérés. Un tel surcroît d’avantage ne se justifie que si celui qui en est gratifié apporte à la société des services proportionnels. Avec cette dernière considération, on va vers l’adoption d’un autre critère de répartition. Disons pour abréger cette analyse que l'expression la plus raffinée de cette nouvelle formule de la justice distributive serait : « à chacun selon ses mérites ». Cette expression peut signifier : à chacun selon les services rendus (à l'ensemble des autres), ou enfin, à chacun selon les mérites de toutes sortes qu'il a pu acquérir, selon sa valeur reconnue par le groupe. (DUPRÉEL, 1967 (1932), p. 493).
Joseph E Stiglitz : La concentration des richesses : - rétribution différenciée du mérite et de la vertu - thèse de l’économie du ruissellement vs économie « de la hotte » (qui aspire les richesses du bas vers le haut où elle se concentre) "primes de réusltats", "subprimes" "Ce qui s’est passé n’est même pas un jeu à somme nulle, comme disent les économistes – où l’on gagne exactement ce que les autres perdent. C’est un jeu à somme négative, où les gains des gagnants sont inférieurs aux pertes des perdants. Ce que le reste de la société a perdu dépasse deloin, de très loin, ce que les banquiers ont gagné." (STIGLITZ J.E., Le prix de l’inégalité, Paris, Les liens qui libèrent, 2012, p.73. ) "Une idée philosophique plus profonde s’applique ici : on ne peut séparer vraiment les contributions de quelqu’un de celles des autres. Même dans le changement technologique, la plupart des inventions reposent sur la synthèse d’éléments préexistants ; elles ne sont pas radicalement neuves [elles reposent sur les couches successives et superposées de découvertes et de savoirs accumulés au fil des générations (...)" "L’un des moyens d’enrichissement des Américains d’en haut consiste à utiliser leur puissance économique et politique pour se favoriser eux-mêmes, et accroître leurs propres revenus, aux dépens des autres. […] La forme de recherche de rente la plus célèbre – et celle qui a été le plus perfectionnée ces dernières années –, c’est l’exploitation des pauvres et des non-initiés par les financiers : ils ont gagné des sommes fabuleuses en agressant ces catégories par le crédit prédateur et les pratiques abusives autour des cartes de crédit. Chaque pauvre n’a peut-être que peu de chose, mais il y a tant de pauvres que prendre ce peu de chose à chacun d’eux, cela fait beaucoup."
Simon KUSNETZ (1958) & Thomas PIKETTY (2013) "Lorsque le taux de rendement du capital dépasse significativement le taux de croissance […] cela implique mécaniquement que les patrimoines issus du passé se recapitalisent plus vite que le rythme de progression de la production et des revenus. Il suffit donc aux héritiers d’épargner une part limitée des revenus de leur capital pour que ce dernier s’accroisse plus vite que l’économie dans son ensemble. Dans ces conditions, il est presque inévitable que les patrimoines hérités dominent largement les patrimoines constitués au cours d’une vie de travail, et que la concentration du capital atteigne des niveaux extrêmement élevés, et potentiellement incompatibles avec les valeurs méritocratiques et les principes de justice sociale qui sont au fondement de nos sociétés démocratiques modernes (...) Cette inégalité exprime une contradiction logique fondamentale. L’entrepreneur tend inévitablement à se transformer en rentier, et à dominer de plus en plus fortement ceux qui ne possèdent que leur travail. Une fois constitué, le capital se reproduit tout seul, plus vite que ne s’accroît la production. Le passé dévore l’avenir." Autrement dit, le revenu du patrimoine augmente plus rapidement que le revenu du travail, enrichissant de façon exponentielle le petit nombre de gens qui le possède, au détriment de la masse de ceux qui ne tirent leur revenu que de leur travail..
Pierre BOURDIEU (1930 - 2002), sociologue français - Habitus (ou ethos) des classes sociales : schèmes incorporés de perception, de pensée et d’action (habitus comme normes informelles) - Culture dominante - Violence symbolique de l'institution scolaire Classeurs classés par leurs classements, les sujets sociaux se distinguent par les distinctions qu’ils opèrent – entre le savoureux et l’insipide, le beau et le laid, le chic et le chiqué, le distingué et le vulgaire – et où s’exprime où se trahit leur position dans les classements objectifs. L’analyse des relations entre les systèmes de classement (le goût) et les conditions d’existence (la classe sociale) qu’ils retraduisent sous une forme transfigurée dans des choix objectivement systématiques (« la classe ») conduit ainsi à une critique sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociales et des styles de vie (BOURDIEU, La distinction. Critique sociale du jugement, 1979). D’après BOURDIEU (BOURDIEU & PASSERON, 1970), c’est précisément cette culture dominante qui est véhiculée par l’école. Et il ne faut pas nécessairement y voir malice. Si la volonté des enseignants est d’accroître les chances de leurs élèves, ils veillent à leur inculquer les codes culturels dominants. Mais ce faisant, l’école devient le lieu d’une violence institutionnelle. Car dès le départ, les enfants ne sont pas égaux. Par leur origine familiale, certains seront déjà familiarisés avec ces codes culturels ; tandis que d’autres en seront bien éloignés. Pour ces derniers, un effort supplémentaire sera nécessaire pour intégrer cette culture qui n’est pas la leur. L’école en vient alors progressivement à apprendre aux enfants les différences sociales et à leur faire accepter leur position dans la hiérarchie sociale. « L’ordre social s’inscrit progressivement dans les cerveaux. […] Les limites objectives deviennent sens des limites ; anticipation pratique des limites objectives acquises par l’expérience des limites objectives, sense of one’s place qui porte à s’exclure (biens, personnes lieux, etc.) de ce dont on est exclu » (BOURDIEU, 1979, p. 549) Normes informelles qui "tendent, plus sûrement que toutes les règles formelles et toutes les normes explicites, à garantir la conformité des pratiques et leur constance à travers le temps (BOURDIEU, 1980)." « Ce n’est pas pour nous », disent les dominés. Si certains d’entre eux, comme les petits bourgeois en ascension, s’engagent fermement dans la course poursuite, c’est avec la conscience que tout n’est pas possible tout de suite et qu’ils ne peuvent espérer qu’une ascension relative, pour l’essentiel réservée d’ailleurs à leurs enfants. La « vocation » constitue cette adhésion anticipée au destin objectif » de sa classe d’origine. Au « ce n’est pas pour nous » qui interdit l’accès à certaines positions, correspond le « Je suis fait pour cela » qui attire vers les seules positions et pratiques que la structure sociale autorise et laisse espérer." (VAN CAMPENHOUDT, 2001, p. 142).

┏┓┓ •┓ ┓ • ┃┃┣┓┓┃┏┓┏┏┓┏┓┣┓┓┏┓ ┣┛┛┗┗┗┗┛┛┗┛┣┛┛┗┗┗┻ ┛ Modern philosophy page
Nicolas Malebranche (Paris, 1638 - 1715) "III. Mais je te prie, peut-on tirer d’un être aussi limité que tu es, les idées de tous les êtres ; d’un être d’une seule espèce, les idées de toutes les espèces ; d’un être imparfait et déréglé, les idées que tu as de la perfection et de l’ordre ? Trouveras-tu dans la mutabilité de ta nature, des vérités nécessaires ; dans l’inconstance de tes volontés, des lois incapables de changement ; dans un esprit de quelques jours, des vérités et des lois éternelles ? IV. Tu pénètres les cieux, tu perces les abîmes, tu découvres le mouvement et la situation des astres, tu devines la qualité et la formation des métaux, tu te répands même au-delà des cieux, car tu passes les bornes du monde que tu considères ; et cependant tu t’imagines que tu renfermes en toi-même tout ce que tu vois. Quoi ! Penses-tu être assez grand, pour renfermer en toi les espaces immenses que tu aperçois ? Penses-tu que ton être puisse recevoir des modifications qui te représentent actuellement l’infini ? Penses-tu même avoir assez d’étendue pour contenir en toi l’idée de tout ce que tu peux concevoir dans ce qu’on appelle un atome ? Car tu conçois clairement que la plus petite partie de la matière que tu imagines, se pouvant diviser à l’infini, elle renferme en puissance une infinité de figures et de rapports tous différents." Nicolas Malebranche, Paris, 1638-1715
Philosophie : pdf Idées pour retarder la fin du monde - Ailton Krenak, 2019 "Sommes-nous vraiment une humanité ? (...) Nous acceptons leurs décisions, qui bien souvent (...) causent notre perte, par le simple fait qu'elles sont au service de l'humanité que nous pensons être. (...) Pourquoi avons-nous tant insisté et aussi longtemps à participer à ce club, qui dans la majorité des cas ne fait que limiter notre capacité d'invention, de création, d'existence et de liberte ? (...) Ne sommes-nous pas encore en train d'actualiser notre vieille disposition à la servitude volontaire ? Quand allons-nous comprendre (...) Malgré cela nous continuons à trouver le moyen d'en concevoir de nouvelles qui leur sont semblables, dans l'espoir de maintenir notre cohésion en tant qu'humanité. (...) La modernisation a poussé ces gens hors des campagnes et des forêts pour en faire de la main-d'oeuvre, et aujourd'hui ils s'entassent dans des favelas en périphérie des métropoles. Ces gens ont été arrachés à leurs collectifs, à leurs lieux d'origine, et ont été jetés dans ce broyeur appelé humanité. Quels liens profonds conservent-ils avec leur mémoire ancestrale, avec les repères élémentaires qui composent une identité ? Sans la préservation de ce lien, ils ne pourront que devenir fous dans ce monde fou que nous partageons. Le mythe du développement durable inventé par le monde de l'entreprise pour justifier l'agression qu'ils font à notre idée de nature. Nous avons été pendant très longtemps, conditionnés par la fable que nous sommes l'humanité. (...) nous nous sommes éloignées de la Terre, cet organisme dont nous faisons partie et nous en sommes venus à penser qu'elle était une chose et nous, une autre : La Terre et l'humanité." "(...) exemple typique d'un abus de ce qu'ils appellent "raison" : cela commence par transformer un site sacré en parc et pour que cela se termine en parking. (...) s'emparent de la Terre. (p.26)" "Les seuls qui semblent encore avoir besoin de rester en contact avec la Terre sont tous ces oubliés répartis un peu partout sur la planète (...) composée de gens qui s'accrochent encore à la terre. (...) dormir couchés sur la terre, enveloppés dans la terre. La relation de ces gens avec la terre est une chose qui dérange, au point que le monde de l'entreprise a trouvé les moyens de renouveler ses vieux mécanismes pour séparer ces enfants de la terre de leur mère." "(...) porter notre regard sur ce qui importe vraiment pour chacun, pour les collectifs et les communautés dans leurs écologies." "(...) l'expérience de vivre sur Terre pleine de sens, et ouverte à différentes cosmovisions." "Notre époque s'est spécialisée dans la création du manque : de sens pour la vie en société, de sens pour l'expérience de la vie elle-même. (...) Le genre d'humanité (...) que nous sommes appelés à intégrer ne tolère pas (...) alors, il ne leur reste, comme moyen de nous faire abandonner par nos propres rêves, qu'à prêcher la fin du monde. (...) les idées pour retarder la fin du monde suggère ceci : développons nos forces à pouvoir toujours raconter une histoire de plus, un autre récit. Si nous y parvenons, alors nous retarderons la fin du monde." "(...) sentir que nous pouvons compter les uns sur les autres. (...) rencontrer de très nombreuses personnes représente une chance immense (...)" "(...) je me nourris de la résistance obstinée de ces peuples, qui conservent une mémoire profonde de leur terre (...) "(...) l'objectif de les transformer en personnes civilisées qui pourraient intégrer le club de l'humanité. Seulement nombre de ces personnes ne sont pas des individus, mais des "sujets collectifs", qui tissent des relations sociales avec tout ce qui les entoure (...) ils ont rapidemment compris que le programme des civilisés était fondé sur un principe dangereux, celui du pillage." "Pourquoi la sensation d'être en train de chuter nous met-elle si mal à l'aise ? Pourtant nous ne faisons rien d'autre que chuter depuis si longtemps. On tombe, on tome, on tombe. Alors pourquoi la chute nous préoccupe-t-elle tant maintenant ?" "(...) Ceci pour la rison très simple que la machine étatique agit pour défaire toute forme d'organisation sociale résistante, en cherchant à en intégrer les populations à l'ensemble de la société." "(...) Ce crime - qui ne peut être appelé un accident - a affecté (...) vies de manières si radicales, que cela nous a plongés dans les conditions réelles d'un monde qui a pris fin." L'idée que nous soyons entrés dans une ère géologique qui peut être appelée Anthropocène devrait nous alerter. Ce mot nous indique que nous marquons la planète Terre d'une empreinte si forte qu'elle provoque un changement d'ère géologique, mais surtout cela nous rappelle que les conséquences de nos actions continuront bien longtemps après notre disparition. Nous sommes en train d'épuiser les sources de la vie qui nous permettait de prospérer te de nous sentir chez nous (...) de sentir que nous avions une maison commune dont tous pouvaient prendre soin. p.45 "
Théophanie et imagination dans la philosophie soufie de Ibn ‘Arabī Le soufisme (d'un point de vue Européen) : philosophie de l'islam spirituelle Ibn ‘Arabī (Espagne, 1165 - 1240)

- Analyse critique des médias -

La politique dans les médias Mise en scène, acteurs Rythme, agenda, programme Institut de sondages (évalue l'opinion et positionnement) - Opinion publique Faire valoir / recadrer leur proposition politique Marketing et branding, construction d'image d'un parti (marque, produit, effet) Méthode bernez, neveu de freud, technique de transformer produit en valeur Faire liens dans politique actuelle Information et divertissement (logiques et stratégies) Types d'audience (quel public visé) - La médiatisation : Société de l'information et création de l'agenda politique Média : Moyen de communication qui autorise la transmission d'un message unidirectionnel/multidirectionnel Diffusion de contenu Société de l'information et de la communication : Actualités, nouvelles (=boulimie médiatique : confrontation avec une masse d'informations) Transmission instantanée : temps et espace Stockage, mémoire sociale (=/=oubli), bases de données Information horizontale : chacun peut être créateur d'information et se la relayer Unidirectionnel : acteur politique, une seule direction, information séléctionnée, traitée, hiérarchie Multiplication des réseaux & autonomie des acteurs communicationnels Analyse de Michel Rocard (1980) : Une personnalité politique à un besoin d'être présent et de communiquer, que ses actions soient relayées (pour prouver une existence à ces activités) La transparence des médias : ouvert et expliquer ce qu'on fait Attention aux comportements, car signification politique Mises en scène, discours, création d'une histoire (valeurs, profils) Temps de l'information : logique du court terme. Actions régies par le court terme plutôt que le long terme. Popularité, prise de risques moindre pour les opinions impopulaires "Il y a quelque chose de terrifiant dans la différence entre la réalité de la société et des enjeux politiques et les simplifications produites pas les médias" M. Rocard Les médias et la traduction des informations, réflexions sur les couvertures médiatiques Personnalisation, incarnation dans une personalité politique (porte-paroles), identifier des partis à des personnes Idéal-type / modèle-type Mise en scène de la politique : spectacularisation de la politique. Scandales et réactions. Négociations des acteurs, transformation des discussions du gouvernement pour "donner vie" à ces situations Recherche du spectable : Logique BMFisation : chaâines d'émission de sujets courts, sans liens évidents : format court, sujets et thèmes abordés. L'idée est de renouveler le questionement, de rechercher une forme de dynamisme et susciter l'audience. Statégie d'attention, peu de profondeur, rapidité de l'information Légitimatisation des sources de pouvoirs : poids et place accordés à la politique dans les chaînes, surreprésentation des autorités dans les informations d'actualités. Campagnes populaires des sources de pouvoirs, visibilité de la majorité (rapport aux institutions) Images représentants des activités, biais de proximité Personnification des valeurs, incarne des valeurs = volonté politique

Sondages

: d'adresser à un peuple. Courbe d'opinion, enquête, mesure de popularité effet bandwagon : "le vote utile", se rallier à la majorité, rattache au wagon du train effet underdog : "soutien", résultat peu de voix mais intérêt au soutien IFOP : 1938 : l'Institut français d'opinion publique Les sondages mesurent l'opinion publique. Le sondage critique : comme désaccord Outil, arme politique, degr" d'acceptation Anna Arendt : le monde commun En France, SIG : service d'évaluation d'opinion publique par sondage Logique politique et logique médiatique Politiques = communicants électeurs = consommateurs de contenu politique Opinion publique Démocratie d'opinion ou démocratie du public Candidat et image publique qui dépendant de la couverture positive ou négative Vie politique rythmée par les sondages (débat, recherches, compétition etc) = course à l'électeur médian Médiacratie = pouvoir aux médias, "faiseur de rois", mandat impératif dissimulé Démocratie d'opinion Marketing : focus sur la production, "ce que c'est" - what you do Branding : focus sur les valeurs, "ce que tu es" - what you are Construction d'une personnalité "branding" Kooler (1999) 1)Evaluer l'environnement 2) Evaluer le candidat 3) Marketingg stratégique (micro-targeting) 4) Détermination de buts et la stratégie de campagne (définition des messages, type de message, représentation du monde) 5) Communication (transmision et diffusion du message, implication des citoyens) Mise en avant des forces, à la place des faiblesses Branding politique : Simplicité, attrait, crédibilité, originalité ___ Logique de construction de l'identité : methode de Edward Bernays (neveu de Freud, psychanalyste) Psychologie des foules, relations publiques " influence de l'opinion publique " Technique : création d'associaition d'idee pour orienter les comportements, figures influences et medias, association de produit à des valeurs -> association d'idées Contexte historique : entree en guerre democraty building (for the démocratie...), EB va tenter de connoter positivement la guerre en l'associant à la démocratie Campagne des flambeaux de la liberté (1920) Féminisme associé à la cigarette stratégie de communication, en associant l'idéologie de la liberté féministe à l'action de fumer, de consommation de cigarettes Imaginaire construit Produit associé à une valeur (statut social) / dans la sphère publique _ Discours de G Louis Bouchez (MR : Mouvement réformateur) : transformations de son parti politique pour l'associer à la valeur du travail -> Utilisation de la méthode Bernays "la critique est associé donc à la valeur " ___ Mise en scène de la politique dans les medias : (ex : "Le droit de grève est un droit constitutionnel ?") Face à face confrontation de deux opinions opposées - pas de réelle discussions (2 points de vues) : contre-argument, personne n'écoute l'autre : 2 monologues - rhétorique : évocation d'une figure d'autorité - argumentations, remise en cause de propos (service publics, droits,...) - schéma logique : minimisation / réponse : souligne l'importance : maximisalisation : amplification et généralisation - rôles et présentations - arguments de promesses, de rapports de forces - démocratie sociale, travailleur - arguments de chiffres (statistiques) qui prouve la réalité calculée - argument de retraite et âge - la grève comme droit social conquis - technique de faux-dilemme ( solution : pas de contre argument, mais discours alternatif) Analyse et identification d'acteurs : ennemis et sauveurs 2 visions et positions différentes Reoprésentations de la politique dans les medias : contre-arguments, plus sur la forme que sur le fond, double monologue, ___ Informations et divertissement : infotainement Journaux télévisés, talks-shows, réseaux sociaux caractéristiques : - spectacularisation : mise en scène des faits - émotions : empathie, peur, colere - simplification : - personnalisation : fugure médiatique ________________ Projet étudiant : Interview de politiques, mêler divertissement et études Mise en scène, montage dynamique Contenu éducatif et non d'opinion Informer pour un public de la génération jeune Challenge / ludique 30 secondes discussions questions et réponses / contraintes du format Concision Questionnements, thématiques, programme sujets qui concernent les étudiants : environnement, droits,.. Anticipation des réponses Création de contenu, d'un média d'information alternatif " parole de prudence ", déontologie journalistique, remise en contexte, fact-checking (vérification d'information) Remise en contexte (balises explications, état) Formation à ma démarche universitaire Méthodologie, guidelines qui cadrent Appliquer une clarté, démarche académique Question de la neutralité : plutot une objectivité Opinions politiques, situé -> objectivité But de éclairer les zones d'ombres